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UR
Carte
interactive
Nom moderne : Muyayyar ou Mugayer
- Lieu de découverte du fabuleux "trésor des Tombes royales"
- Patrie d'Abraham, selon Genèse XI:27-32
- Ziggourat la mieux conservée d'Irak
Inscription
d'Ur-nammu, roi de la ville d'Ur (environ 2112-2085 av. J.-C.
en sumérien : lugal-uri5 (SHESH.AB)ki-ma / en français : roi d'Ur
photographie provenant : Trésors du musée de Bagdad, 1977, ISBN
3-8053-0328-9
ziggourat dédiée à Nanna, dieu lune
vue frontale de la ziggourat avec ses escaliers monumentaux
vue depuis le haut de la ziggourat, au loin, le palais et derrière les Tombes royales
Déjà reconnue par Pietro della Valle en 1625, la ville d'Ur ne fut formellement identifiée qu'en 1854 par J.-E. Taylor, consul britannique à Bassora.
La ville d'Ur fut habitée sans interruption de l'époque d'Obeid (IVe millénaire avant notre ère) jusqu'à l'époque perse. Pendant la IIIe dynastie d'Ur (environ 2350 à 2220 av. J.-C.), elle connut une période exceptionnellement brillante. Le plus célèbre de ses rois fut Ur-Nammu (environ 2328-2311) qui bâtit les grands monuments de la ville lui donnant presque son aspect actuel.
Description de la ville :
Une première série de remparts se dressaient autour de la ville, les remparts encore visibles datent de l'époque de Nabuchodonosor II. Le cœur de la ville entouré d'un second rempart de 250 x 200 mètres protégeait les temples et le palais.
A l'intérieur se dressaient notamment : la ziggourat dédiée à Nanna, le dieu Lune - le Giparu, temple de la déesse Ningal, parèdre de Nanna et les habitations des prêtresses entu ; ces prêtresses de sang royal remplaçaient la déesse Ningal lors de la hiérogamie - Le palais. L'édifice le plus impressionnant de la ville est sans conteste la ziggourat (50 x 43 mètres) qui porte le nom d'E-temen-ni-gur (temple/maison dont la haute terrasse inspire la frayeur). Cette ziggourat est actuellement la mieux conservée d'Irak.
Malgré son imposante masse et sa mystérieuse beauté, les monuments les plus célèbres d'Ur sont les "Tombes royales". Celles-ci datent du début du IIIe millénaire. A l'intérieur des tombes se trouvaient plusieurs dizaines de corps d'êtres humains. Après avoir été enterrés vivants, ces hommes et ces femmes burent du poison pour suivre leurs maîtres dans l'au-delà. Dans ces tombes, les archéologues découvrirent aussi des corps de bœufs avec leurs chariots, ainsi que toutes sortes d'objets. Certains d'entre eux sont des pièces d'orfèvrerie d'une exceptionnelle qualité, réalisées avec de l'or et des pierres précieuses.
Inscription sur brique du roi Ur-nammu, roi de la ville d'Ur (environ 2112-2085 av. J.-C.)